N'oublie pas mon petit soulier, Gabriel Katz, Editions du Masque

Benjamin Varenne, un beau gosse acteur raté ou plutôt qui n’a pas encore percé, enchaîne les castings foireux et les jobs alimentaires. Pendant la période des fêtes, il fait office de Père Noël au Printemps. Débarque une petite bombe aux longs cheveux, encadrée de deux gardes du corps. Elle minaude ouvertement et exige un selfie avec le Père Noël. 
De fil en aiguille, le Père Noël se retrouve dans le lit de la belle, dans un luxueux appartement du XVIe, les gardes du corps sagement parqués dans le salon. Avant de s'endormir, la princesse le prévient : il doit mettre son réveil à 6 heures et disparaître. Manque de chance, le portable n'a plus de batterie. Et Benjamin émerge trop tard. Il tombe nez à nez avec une mamie revêche qui l'insulte dans une langue inconnue - genre pays de l'est - en le braquant avec un énorme pistolet. S'ensuit un règlement de comptes de gangsters et notre Père Noël, paniqué, n’a d’autre choix que de fuir. Car la mamie flingueuse est en fait la mère du petit ami officiel, un caïd albanais qui va tout faire pour se venger selon le principe albanais du kanun.




En cette période de Noël, pourquoi ne pas vous laisser tenter par ce roman ayant pour personnage principal, Benjamin, un Père Noël paumé d’une galerie marchande ? L’Histoire vaut en tout cas le détour et vous ne le regretterez pas, sourires garantis au fil de la lecture ! 
Benjamin, le Père Noël donc, a tout du gars qui gâche sa vie, une carrière d’acteur qui ne décolle pas, une vie sentimentale inexistante, un appart’ pourri, des soirées qui tournent autour de pizzas et parties de console…rien de bien excitant jusqu’à sa rencontre avec la femme de ses rêves qui exige une photo avec le Père Noël. Le flirt se poursuit jusqu’à l’appartement de la riche demoiselle –Victoire- et, il ne le sait pas encore, mais il vient de s’engager dans un jeu dangereux qui le conduira dans des aventures dignes des meilleurs films d’action, des péripéties qu’il rencontre habituellement en jouant aux jeux vidéos…sauf que cette fois, c’est bien la réalité et qu’il doit sauver sa peau face au copain officiel de la jeune fille, un boss de la mafia albanaise ! Entouré de Victoire et son garde du corps, Ben tente tant bien que mal d’échapper aux nombreuses embûches qui se dressent devant lui. 
« N’oublie pas mon petit soulier » n’est clairement pas le polar du siècle, l’ambiance n’est pas poisseuse, pas de noirceur, mais au contraire une bonne partie de rire, Gabriel Katz ayant pris le parti de tout tourner en dérision. Au final, tourner les pages est un vrai plaisir et il est dur de lâcher le roman une fois la lecture entamée. J’ai pris énormément de plaisir en tout cas en parcourant ce livre et je le conseille en cette période de fin d’année. Sourires et divertissement garantis ! 

A noter le trailer du roman disponible sur youtube ! 
www.youtube.com/watch?v=lY5YydrqwDA 
Un trailer qui colle parfaitement à l’ambiance du roman !

Ben

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